Obersee Meeting, Swiss Talent Challenge et Résisprint

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Ces derniers weekends, nos athlètes se sont rendus dans différentes compétitions. Que ce soit à Rapperswil pour le meeting de l’Obersee le 28 juin, à Bâle pour le Swiss Talent Challenge le 29 juin ou au meeting international Résisprint à la Chaux-de-Fonds le 6 juillet, nous avons eu droit à de très belles performances. Voici un résumé de ce que nos représentants ont réalisé.

Deux sprinters qui volent!

L’athlète ayant sans aucun doute réalisé les plus belles performances lors de ces sorties est Léa Savoy. En état de grâce lors de ses dernières sorties, elle prouve que le sprint est désormais sa discipline forte et que son changement de cap était une évidence. Elle effectue un mangifique 400 mètres à Rapperswil avec un nouveau record personnel. Un chrono de 60.27 qui lui apporte les minimas pour les championnats suisses élites. Elle a remis le couvert au meeting Résisprint avec un chrono de 60.24, une nouvelle meilleure performance personnelle. La saison est déjà une réussite pour une athlète qui était encore victime de problèmes physiques au mois de mars.

Sur la même distance mais avec 10 difficultés en plus, les haies, Sylvain Rayroud retrouve de belles sensations. En délicatesse avec un genoux après quelques acrobaties sur deux roues, il trouve petit à petit ses marques dans sa discipline favorite. Lors de l’Obersee meeting, il approche son record de 4 centièmes malgré une course mouvementée, la troisième haies ayant décidé de lui subtiliser au passage quelques grammes de peau. Comme Léa, il était également présent lors du Résisprint international et là, même si la course ne s’est de loin pas passée comme prévu, il bat son record personnel et termine en 57.12. La barrière des 56 ne tient plus qu’à un fil.

Des meilleures performances impressionnantes

Au rayon des meilleures performances personnelles, deux athlètes auront brillé lors du Swiss Talent Challenge. Il s’agit là d’une compétition entre les différents centres de performances du pays qui alignaient leurs meilleures représentants dans les différentes disciplines proposées. 6 Stadistes se sont vu sélectionnés mais seul 4 d’entre eux auront participé, deux sauteuses ayant déjà prévu un voyage, dommage.

Le premier de ces deux athlètes à avoir porté haut les couleurs de notre club et de la romandie est Nicolas Salvadé. Auteur d’un début de saison prometteur sur 400 mètres, il s’alignait pour la deuxième fois sur sa distance fétiche, le 800 mètres. Après une première course sans concurrence sous le signe de la gestion, il s’est ligué avec deux autres coureurs romands pour effectuer une course incroyable. Il termine donc son 800 mètres en 1:56.00, soit deux secondes de mieux que sa meilleure performance personnelle 2013! Une progression absolument folle qui ne l’aura pas laissé de marbre après sa course (ceux qui le connaissent bien savent à quoi je fais allusion). Il pointe désormais au 6ème rang national de sa catégorie, de bonne augure pour les championnats nationaux de septembre.

Le deuxième athlète à avoir profité de cette compétition à Bâle pour faire un bond en avant est un lanceur. Après un début de saison compliquée, Théo Nikles trouve petit à petit les armes pour atteindre un niveau qui lui correspond. En effet, après une bonne fin de première saison dans la discipline, il peine à trouver ses marques, que ce soit à l’entraînement ou en compétition. Depuis quelques semaines cela va mieux et sa performance dans cette compétition perturbée par le vent et la pluie en atteste. Malgré donc ces conditions difficiles, il envoie son disque à 33m39, soit une progression de 1m65 par rapport à 2013. Au vu de ce qu’il montre aux entraînements, les minimas pour les CS ne sont plus très loin et les 1m61 qui lui manquent pourraient bien être effacés rapidement.

Quelques difficultés mais des confirmations

Si certains athlètes auront brillé, d’autres n’auront pas démérité, bien au contraire. C’est le cas de Debora Dell’Aquila. Présente lors du meeting de Rapperswil, elle s’alignait dans 4 disciplines, dont 3 qui se chevauchaient. Difficile donc de pouvoir en ressortir quelque chose de correct. C’était sans compter sur le moral de battant de Debora. Elle réalise tout d’abord un concours de triple intéressant à quelques centimètres de sa meilleure performance établie il y a quelques jours. Elle à enchaîné ensuite avec un concours de poids très agité mais qui la voit réaliser un dernier jet à 11m80, soit à 1 centimètre de son record personnel. Elle a fait son 100 mètres entre deux lancers et termine sa course en 12.73 un très bon temps malgré un vent légèrement trop favorable (elle les enchaînes cette saison). Enfin malgré la fatigue elle réalise un 200 mètres intéressant à quelques centièmes de sa meilleure marque. Pas de meilleure performances donc mais un concours très compliqué à gérer, ce qui met en avant la stabilité de ses disciplines.

Beaucoup d’expérience emmagasinée

Si il est une catégorie de disciplines dans laquelle notre club n’est que très peu représenté, c’est bien la course de fond. C’est donc très intéressant de voir que certain athlètes se lancent dans ces courses difficile avec beaucoup de motivation. Ainsi nous avons pu voir Justin Nikles (oui le frère de notre lanceur, les préférences ne sont donc pas familiales) et Kenza Vionnet (fait plaisir de voir des athlètes du groupe de Patty sur piste) effectuer un 3’000 mètres à Rapperswil. Si les performances ne sont pas encore au rendez-vous, malgré la meilleure performance personnelle de Justin, cette course leur aura apporté beaucoup d’expérience et de nouvelles armes pour affronter la suite de la saison. En effet, Justin découvre ces disciplines et Kenza aura fort à faire lors des CS sur 1500 mètres.

Des ratés, ça existe et c’est aussi utile

Si certains de nos athlètes brillent, il en est d’autres qui ont plus de peine à trouver leur rythme dans cette saison. Que ce soit en vivant des hauts et des bas, que ce soit en ne trouvant pas les bonnes sensations, les performances ne sont pas forcément celles souhaitées. Pourtant, même un concours raté apporte son lot d’enseignements. Ainsi, Steve Meystre saura qu’il n’est pas judicieux de faire un concours le lendemain de joutes scolaires (il aura tout de même vu du pays et réalisé son “meilleur pire concours”, paroles sortant de sa bouche). Ceci est un exemple parmi d’autres. Comme on dit, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne ratent rien. Du coup, ces athlètes qui se battent pour retrouver leurs sensations méritent tous nos encouragements pour que la suite se passe de la meilleure des manières.