Meeting Parents-Enfants 2016 – « le Stade-Lausanne, c’est avant tout un club familial ! »
Ciel brumeux, temps sec mais bien glacé, la saison officielle n’a pas encore commencé mais un meeting a bel et bien lieu au Stade de Coubertin ce samedi 9 avril : oui, c’est bien le meeting parents-enfants. Si ce meeting a la particularité de précéder celui d’ouverture, ce n’est pas pour autant qu’il soit déserté par les athlètes. Ce n’est pas moins de 72 jeunes, parents ou « parrains/marraines » qui sont au rendez-vous. Quelques athlètes « plus âgés » sont là, prêt à parrainer un jeune au cas où et moi pour les photos, bravant les caprices de la météo. Une fois le complexe organigramme de « Papa Mario » en place, les concurrents sont prêts pour l’échauffement de Sylvain, véritable professeur d’éducation physique. Footing puis une coordination rondement menés, voilà nos athlètes bien préparés pour les explications de Mario. Oui car il faut dire que la première épreuve, le relais 6×66.6m (6 coureurs sur 400m, une discipline bien de chez nous), demande une initiation, avec l’aimable aide de Martial Gottraux, le docile cobaye du Professore Gliottone.
Le témoin dans la main gauche, puis la droite… non, c’est l’inverse, je ne sais plus, Martial change toutes les deux secondes. Bref, le témoin doit passer d’un coureur à l’autre, ça ne devrait pas être sorcier ! Bon, reste encore que les coureurs 2 vont au poste 2, les coureurs 3 au poste 3… ça peut sembler logique mais ce n’est pas toujours compris semble-t-il…
Notre starter ultra-connu – Steve Borlat – veille au départ, l’arme à la main : avec un sérieux qui l’habite brusquement, l’homme qui tire plus vite que son ombre fait détonner son colt et un départ d’enfer prend place sur le tartan. Avec des passages tous plus divers et variés, c’est 3 séries folles en émotions et suspens qui permettent à nos concurrents de s’affronter sur cette première épreuve de vitesse.
L’après-midi est bien lancée et c’est désormais place aux épreuves techniques : sauts en longueur et lancer du poids. Une pause biscuits et goutte d’eau (non il n’y avait même pas de thé chaud pour se réchauffer, comme a agréablement relevé une athlète) sont de mises et on répartit les groupes sur le stade. D’un côté certains s’initient au lancer du poids avec Claudio (un athlète très souriant qui n’hésite pas à coacher en pleine compet’, un vrai luxe) avec un amusement fou. Les concurrents découvrent que « ouhla c’est lourd dis donc », effectivement, il y a eu quelques surpris mais qui ont très bien su tirer leur épingle du jeu !
A quelques mètres de là, on a ouvert le bac à sable (si doux et fin) et l’on se lance à folle allure pour tenter d’aller gagner des centimètres au saut en longueur. Avec une main de fer, Marie Laroche dirige les opérations de ratissage, offrant à tous une zone de réception impeccable. Et cela s’avère nécessaire car chaque concurrent à son propre style quand il s’agit d’atterrir dans le sable : certains préfèrent asperger les spectateurs, d’autres préfèrent franchement s’enfoncer dedans, histoire d’être sûr que leur marque soit bien mesurée par l’équipe de juges de Mme Cardinaux.
Les sauts s’enchaînent, quelques pirouettes aussi (les papas ont été de véritables acrobates) et l’après-midi avance… l’heure de la dernière épreuve également : le fatidique 1000m ! Le sport c’est avant tout une passion, à faire pour le plaisir mais lorsqu’il s’agit de finir un meeting en beauté, le 1000m c’est sacré. A l’exception d’un invité valaisan qui a prétexté être « trop lourd » et qui de toute évidence ne voulait pas écraser les adversaires, tout le monde s’aligne et attend pour le coup de feu – une fois encore – de sherif Borlat. La mêlée se lance et petits et grands jouent des coudes pour se placer au mieux.
Au final, tout le monde termine avec le sourire, une belle manière de clore ce premier meeting.
J’aurais pu terminer comme cela l’article mais non. Ce n’était non sans compter le repas au refuge voyons ! Pour certains, la fin de l’après-midi du meeting parents-enfants rimait avec le travail en cuisine et le petit verre de blanc. L’équipe de cuistots rondement menée par Fritz Burgener a concocté pour plus de 60 ventres affamés un succulent repas, le tout arrosé de vins de la région. La soirée se termine donc par des rires, des verrées, des ventres pleins et quelques paroles de notre vice-président Pierre-André Badoux : « le Stade-Lausanne, c’est avant tout un club familial ! ». On ne peut dire mieux si ce n’est que de remercier l’ensemble des bénévoles de la journée, qui fut une très jolie réussite pleine de bons moments.
Merci – Stade-Lausanne Athlétisme