St-Moritz 2021
ST-MORITZ 2021
Tout le groupe devant l’auberge
Cette année le Covid est à nouveau venu bousculer les plans. Le camp d’entraînement du Stade Lausanne, initialement prévu au printemps, s’est vu une fois de plus annulé. Comme l’année passée, les groupes du demi-fond et du sprint sont allés s’entraîner dix jours à St-Moritz dans les Grisons. Dix jours intenses en terme d’entraînements et d’émotions. Première frayeur à la gare, où le train a failli partir sans Baptiste.
St-Moritz, ville du soleil, réputée pour ses 330 jours de beau temps par année n’a pas tenu ses promesses: nous sommes tombés sur 8 jours de mauvais temps. Entre pluie et vent, les athlètes ont dû batailler contre les éléments. Les chambres se sont vite converties en buanderie et les lits en étendoirs. Evidemment les rares rayons de soleil ont été exploités à fond. Cette météo moyenne n’a pas empêché la bonne ambiance de régner au sein du groupe. Par contre, elle n’a pas aidé à la santé de nos athlètes, déjà fragilisée par la charge d’entraînements. J’en profite pour glisser un grand merci à Marjorie qui n’a pas pu pleinement profiter de ses vacances: elle est devenue la physio attitrée du groupe et sa chambre s’est transformée en un cabinet qui ne désemplissait pas. Alors merci à elle pour les nombreux massages, tapes, conseils et aiguilles.
Récupération au lac après l’entraînement
Durant ce camp, les entraînements de courses étaient évidemment majoritaires; entre sprint, spécifique, endurance et footing les jambes s’en souviennent encore. On a tout de même commencé en douceur avec un footing d’acclimatation à notre arrivée. Effectivement, à 1800m d’altitude, l’oxygène est plus rare et le corps a besoin de s’y adapter. Nous avons aussi eu l’occasion de faire pas mal de séances alternatives au fil de la semaine, en vélo ou à la piscine, pour réduire les chocs de la course à pied. Bientôt un groupe de triathlon 😉
Samedi, la météo a eu raison de la balade à vélo initialement prévue au Val Roseg. Nous avons donc fait un autre tour plus proche de l’auberge, ce qui ne nous a pas empêché de perdre un athlète. Par chance tout est bien qui finit bien. Plus tard dans la semaine, le groupe de demi-fond a pris sa revanche sur la météo et a pu pédaler au Val Roseg, ensoleillé cette fois-ci.
Mardi matin, la pluie battait son plein. Les chaussures étaient à peine sèches qu’il fallait retourner affronter l’humidité. Que se soit avec des Nikes, des Adidas ou des New Balances les pieds ont fini trempés. Une dure séance autour du lac, où se sont enchaînés les 2km, 1km et 500m. Heureusement qu’un après midi de pause était prévu, pour récupérer pleinement. Les sprinteurs ont ainsi pu profiter des massages des mollets prodigués par leur coach Sylvain.
Jeudi, on a même profité du soleil pour faire une petite balade dans les montagnes voisines. Après deux funiculaires et cinq minutes de marche nous trouvons un spot de pic-nic puis continuons jusqu’à un magnifique lac bleu azur. Les moins frileux ont fait un plongeon avant qu’une partie ne redescende à pied. Nous tairons les courbatures de la marche, plus violentes que celles de la course, chuuuuut.
Pic-Nic lors de la balade
Pour se remettre de tous ces entraînements, quoi de mieux que de la cryothérapie dans la rivière ?! Cryothérapie accompagnée de Fish Pédicure pour les plus patients. De plus, deux soirées ont fini au SPA de St-Moritz. Les autres soirées ont été pleines de jeux de cartes ; chibre, Brändi, Uno ou encore Kuhhandel. On a également monopolisé la salle télévision trois soirs, pour regarder des films. La nature environnante,outre la pluie, nous a fait cadeau de sa faune. Les plus attentifs ont eu la chance de voir deux chevreuils et quelques marmottes. De plus, entre deux entraînements il y avait de quoi cueillir des myrtilles des Grisons, miam.
Quoi de mieux pour s’entraîner que de se confronter aux meilleurs ?! Effectivement, au sein de l’auberge logeait la next running generation. Autrement dit, les meilleures suisses des disciplines de demi-fond âgées de 17 à 21 ans. Disons qu’il y avait du niveau sur le stade.
Ces 10 jours de camp se sont clos avec une séance rouge pour les deux groupes. Une séance spécifique avec des 400 ou des 200 pour nos demi-fondeurs et une descente au enfer pour les sprinters, 8 courses allant de 220 à 60 mètres. S’ensuivit une soirée à la pizzeria. Une soirée arrosée de gros orages et de bonne humeur. Un footing à jeun, le lendemain sous la pluie, était prévu pour les plus motivés. Le retour en train fut moins agité qu’à l’aller, due à la fatigue de la semaine. Certains ont eu des nuits entrecoupées, pour regarder les JO, où l’athlétisme Suisse a brillé. Et qui sait, peut être que dans quelques années certains de ce camp seront aux JO….. (Oh la dinguerie)
Les sprinteurs lors du travail de pieds dans le sable
L’air de la montagne à permis à tous et toutes de refaire le plein de globules rouges et on espère revenir en pleine forme pour les prochaines courses. En particulier les championnats suisse pour les plus jeunes.
Encore un grand merci à Baptiste et Sylvain pour l’organisation de ce camp et pour le coaching en or. Pas facile avec les conditions et le nombre d’athlètes. C’était un plaisir et la nostalgie se fait déjà ressentir à l’écriture de cet article.
Merci également au Club qui finance une grande partie de ce camp et sans qui nous n’aurions pas pu partir.
Rédaction: Célia Déglon
Encore quelques photos: