Camp d’entraînement 2016 à Vittel
Coucou, vous !
Nous il pleut, d’ailleurs à Vittel la météo n’était pas très bonne. Durant le trajet pour Vittel, toutes les minutes, comptées attentivement, sont passées super vite ! Lors de notre première halte, en direction de Vittel, un groupe d’athlètes a fait l’acquisition d’un fantastique livre de mots-fléchés, à la couverture alléchante. En parlant de cela, Colette, la caissière, n’aimait pas trop les grosses coupures, elle n’a pas manqué de le faire remarquer à tout le car.
Quelle ne fut pas notre surprise, à notre arrivée à Vittel, quand M. Gros Doudou a remarqué l’absence des Medicin Balls. Décidément, l’organisation n’est plus ce qu’elle était… Par contre, pour compenser, heureusement que le demi-coach Baptiste avait précédemment fait l’acquisition de deux grosses balles rouges, qui firent le bonheur des petits et des grands (surtout coach Cédric).
Dès notre arrivée dans les couloirs du CPO de Vittel, nous trouvâmes un énergumène pour le moins particulier : il se présentait étant biologiste, et nous demandait où trouver le wifi. Sa quête ne faisait alors que commencer. Ce personnage, de type Veveysan, a su répondre à moult questions biologiques, du coup nous lui donnâmes des indices, pour atteindre son but ultime : l’internet.
Qui dit arrivée à Vittel, dit course d’orientation de Vittel, ou plutôt « séance Photoshooting made in Vittel ». Cette année, la course fut riche en originalité : entre les photos de pintas nettoyant des voitures torse-nu, des photos de tour Eiffel quelque peu érotique ou Debora demandant à une grand-mère de prendre une photo avec une personne « d’âge avancé », les situations furent cocasses. Au-delà de toutes attentes, Simon, grand habitué de la rédaction de l’article de Vittel car perdant, l’emporta cependant cette année haut la main, mais ne brisa pas la tradition « articulaire » pour autant. Quelle bonté d’âme !
En début de soirée, l’agressivité de la douce Maëlle prit le dessus à Vittel. Alors qu’elle faisait découvrir à M. Gros Doudou son jeu favori, « le Dobble », l’enchainement de défaites fut mal digéré, et sa mauvaise foi légendaire fit surface ; marquant Vittel à tout jamais.
Autre événement notable, le jeune Alessandro resté endormi à l’heure du souper, une partie de lui-même étant restée à Lisbonne, suite à son voyage d’étude.
Lundi, alors que tous les athlètes se retrouvent à 7h30, pour le footing journalier de Vittel, Letizia, notant l’absence de Théo, toujours dans les bras de Morphée, dut prendre les choses en main, en lui infligeant une série de 15 poussées pectorales, autrement connue sous le pseudonyme « pompes ».
Après le copieux petit déjeuner, premier entrainement à Vittel pour tout le groupe. C’est pendant la phase d’échauffement musculaire que notre biologiste international se cogna pour la première fois le pied, lui laissant un bel hématome.
Durant ce premier entrainement, hormis le décès des techniciens et des demi-fondeurs, la double-crampe de la paire (de père lol) Samantha-Steve est venue pimenté la matinée. L’après-midi, ce sont les sprinters qui couraient en extérieur. Pas besoin de sèche-cheveux à Vittel, la bise étant amplement suffisante dans le virage à cet effet.
Dans le groupe des fondeurs, Luca, se plaignant jusque-là du froid, surprend tout le monde, arrivant vêtu d’un simple t-shirt, malgré le froid sibérien de Vittel. De son côté, Cédric redécouvre pour une énième fois les plaisirs de l’endorphine sécrétées lors des efforts intenses, on reconnait bien là son côté reggae man.
Plus tard, la soirée, placée sous le signe de la bonne humeur et de l’amitié, dans la plus pure tradition vitteloise, eut lieu dans la salle de convivialité. Entre le billard artistique, les plongeons de M. Gros Doudou, lors du Jungle Speed ou encore les matchs endiablés de babyfoot, il ne fait aucun doute que les soirées de Vittel enjaillent jusqu’au fond de l’âme.
Lors du footing du mardi matin, c’est un nouvel individu illustre que nous découvrons : Coco l’asticot de Vittel. Ni une, ni deux, tout le groupe l’adopte et se mobilise pour son bien-être. Plus tard dans la matinée, pendant la coordination sur haies, mister biologie vient cette fois frapper sa malléole, sur un de ces vicieux engins. Ce malheureux incident lui coûtera un nouvel hématome accompagné d’une petite plaie. Néanmoins, pas de quoi démoralisé ce gai-luron.
Lors de la session piscine, pour les sprinters et les demi-fondeurs, l’après-midi, les petites mémés montrèrent leur mécontentement au vue du remue-ménage inhabituel pour Vittel, les invitant à aller faire leur « aquagym » ailleurs.
Au même moment, le sort s’acharne sur l’éternel maître des plantes, durant l’échauffement « unihockey » … Alors qu’il est tout fier de sa toute nouvelle, resplendissante, superbe canne de compétition et réalise une superbe frappe, CATASTROPHE ! Une partie de son précieux bien s’envole et il ne reste dans ses mains plus que la base de celle-ci. Elle l’avait accompagné pendant si longtemps, RIP, canne de bg.
Heureusement, pour remonter le moral des troupes, le magasin « Carrefour » de Vittel ouvre enfin ses portes. Illico presto, c’est une horde de petits suisses qui s’entassent dans le magasin pour acheter des produits sains de la région. Pied de porc, potée lorraine, cassoulet saucisse, tout y passe ! Les pauvres locaux, ayant l’habitude d’un magasin des plus calmes à ces horaires, furent bien vite déboussolés. Le demi-coach Baptiste gardera un souvenir amer de ce trajet, suite à l’investissement de la somme impressionnante d’un euro pour une boule surprise, cette dernière se bloqua dans la machine et priva ce bon-vivant de cet océan de bonheur. RIP, boule magique de Baptiste.
Durant la soirée, une partie des gens joue au chibre, une autre dort et la dernière joue au Uno. Certains affirment avoir entendu un « J’suis vert ! Ah… Mais j’étais déjà vert ! », mais peut-être se sont-ils fait un film.
Mercredi matin à Vittel, premier footing sous la pluie vittéloise pour de nombreux athlètes, face à des conditions si extrêmes, des mesures drastiques ont dû être mises en œuvre. Ainsi, la partie de stretching fut abandonnée.
La même matinée, les techniciens ont eu la chance d’expérimenter l’halthéphilie, discipline méconnue, étonnamment proche de l’haltérophilie et typique de Vittel. C’est à la fin de cette séance découverte qu’une scène peu commune prit place. Debora, pleine de bonne volonté, mais un peu maladroite, avait eu le malheur de ramener à M. Gros Doudou son péché mignon, du sirop pêche, mais hélas de la mauvaise marque. Et là, c’est le drame ! M. Gros Doudou fit un énorme caca nerveux, car, je cite : « C’est pas du Teisseire ! J’aime pas le carrefour ! ».
Ce ne fut pas tout… A l’heure du repas de mercredi midi, Vittel, patatras … ! Samantha dut absolument changer la couleur de son vernis, hélas, désastre, elle n’a pas de vernis transparent en sa possession. Elle s’arme alors de courage et s’en va bravement demander de l’aide à toutes les demoiselles présentes dans les parages. Nous n’en savons malheureusement pas plus, à l’heure de la rédaction de cet écrit, quant au dénouement de cette recherche désespérée.
Dans l’après-midi, lors des séries en commun, sprinters et demi-fondeurs, Nicolas se montre un brin trop ambitieux lors de la pénultième course, il durcit l’allure, avant de s’effondrer, lors de l’ultime effort. Notons toutefois les grosses performances de Rémi, qui se trouve cette année dans une forme olympique.
Les athlètes purent profiter d’une grosse session stretching organisée par coach Cédric, fermement attendue par un certains Nini la toupie. Ce stretching fut rapidement rendu obsolète, pour les plus courageux, à cause d’un tournoi de unihockey, organisé (par Mama la guerrière) malgré la réticence des coachs.
Le soir, visite au cinéma de Vittel, mais le choix est bien maigre. Bien que certains regrettèrent amèrement « Batman VS Superman », c’est « Kung-Fu Panda 3 » pour tous. Le projectionniste devait manquer de « chi », au vue de sa piètre performance, mais l’enjaillement fut tout de même au rendez-vous, ce fut moult kawai.
Jeudi matin, Vittel, chamboulement dans les groupes, un lanceur tente l’infiltration parmi les demi-fondeurs, mais se fait toutefois vite repérer. Ces derniers, tentant d’impressionner Maxou Bridou, partirent dans un rythme effréné, voir comme des dingos. Ce départ ne fut pas sans conséquences : demi-coach Baptiste dut même en venir à enlever la dernière série, tant les guiboles des coureurs étaient fébriles. Du côté des fondeurs, Rafael continue à essayer d’encourager ses collègues à terminer l’entrainement plus rapidement, à n’importe quel prix. L’après-midi, les techniciens ont un programme pour le moins original, qui en aura conquis un certain nombre et laissé le reste sur leur fin. Certains affirment avoir entendu très distinctement Max la patate et Théo dit Po, sans toutefois pouvoir apercevoir une once de leur corps. Autrement dit, leur niveau de rage excédait mille, les burpees dans la boue n’ayant probablement pas aidé.
Jeudi soir de Vittel, va avec Pita à merveille. Cette année encore « tout fleu tout flam’ » nous accueille à bras ouverts, pour manger LE sandwich, et folie, M. Gros Doudou autorise les athlètes majeurs et vaccinés à prendre une seconde bière. Merci, coach !
S’en suit une soirée tisane pour les coachs, alors que les athlètes rentrent paisiblement dormir, ou alors ?!
Vendredi matin, déjeuner à Vittel, coup dur pour le Stade-Lausanne, les coachs sont convoqués par cheffe Véronique et se font remonter les bretelles. Les diables rouges présents à nos côtés se sont plaint du vacarme, grosse panique. Pourra-t-on revenir au CPO de Vittel ? Aurons-nous la salle de convivialité du CPO de Vittel le soir-même ? Pourrons-nous passer au moins la nuit au CPO de Vittel ?
Après une heure de stress et de suspens, durant lesquelles les théories les plus folles émergent des esprits vifs du Stade-Lausanne, le verdict tombe enfin !
Un message est envoyé à l’entier du Stade, emplis de POISSONS ! Les deux petits malicieux coach (M. Gros Doudou et coach Cédric) nous avait en fait joué un bien mauvais tour. Grâce à un jeu d’acteur irréprochable et une volonté de fer, ils surent instaurés un doute plus qu’immense chez leurs protégés, qui eurent durant cette période de doutes nos amis belges en allergie.
Pour montrer leur mécontentement, certains athlètes arrosés décidèrent alors d’arroser l’arroseur, ainsi, M. Gros Doudou se retrouva bientôt avec une partie de l’océan dans le gosier, étonnamment, il n’apprécia qu’à moitié le goût amer laissé par cette supercherie.
Pour tous les différents groupes, l’entrainement du vendredi matin était placé sous le signe de la difficulté, mais tous s’en sortirent à merveille et brillèrent de mille feux.
Pour la suite des festivités, un apéro fut organisé dans les couloirs du CPO de Vittel, par des athlètes, rejoints par une partie des coachs. S’en suit alors une véritable orgie de chips, saucissons divers et variés, ainsi qu’un magnifique lapin en chocolat, qui fondit comme neige au soleil. La soirée se déroula dans la salle de convivialité, jusqu’à 23 heures cette fois-ci. Uno, billard, babyfoot ou la traditionnelle soirée du stade vittelois : « mots-croisés et tisane » soit le combo parfait ; personne ne savait où donner de la tête.
Samedi matin, pas de footing pour les athlètes de Vittel, au poil ! Une grosse session de rangement attend les athlètes, limités par le temps, c’est une véritable course contre la montre. Mieux ne vaudrait pas avoir à confronter Marie-Jo, sa colère et son terrible plumeau.
Les athlètes sont désormais prêts pour l’épreuve finale : trois athlètes, trois mille mètres à parcourir, mais une seule équipe se démarquera des autres, en d’autres termes : l’AMÉRICAINE ! De la douleur, du sport, du froid, des encouragements incroyables, un photographe hors-pair, des « ahous » de classe spartiates et encore plus de froid sont au menu du jour. C’est ainsi que 6 équipes de survivants s’élancèrent, motivées comme jamais, dans cette course effrénée, sous les vivats des blessés et des coachs. L’équipe Rémi, Loan et Théo s’imposa lors de cette édition, mais promirent de remettre le pot de fleurs en jeu pour l’an suivant. Affaire à suivre…
Un événement marquant de ce camp reste tout de même l’investissement excessif (peut-être même involontaire) d’un athlète : Max cosmétique. Qui eut mieux fait de fermer son bec que de répondre aux questions de son coach. Ces réponses le désignant immédiatement comme chef eau Vittel tous les jours durant. Cette investissement hors-norme s’est uniquement révélé payant à la dernière seconde, grâce à la remise d’un prix tout spécialement préparé pour lui : un kit cosmétique pour jeune demoiselle, contenant divers bigoudis, brosse, barrettes, et autres merveilles… De quoi faire jalouser plus d’un de ses amis. Relevons également la patience d’Anika face aux diverses brimades de ses collègues, tout au long de la semaine.
Un immense merci pour le camp au comité du Stade-Lausanne, la réalisation de l’article à Simon et Théo, rédacteurs en chef, accompagnés par Rémi, ainsi que Samantha, cheffe ponctuation, à Luca pour son aide concernant les fondeurs et aux coachs présents pour cette magnifique semaine ainsi que leur douceur.
A tout bientôt, que ce soit sur le stade ou ses environs !
Note: Saurez-vous retrouver les cinq références au film “Kung-fu panda” ? Elles sont cachées dans l’article et sont des jeux de mots présents dans le film… Bonne chance !